
A travers ce spectacle mêlant récits, poèmes et chants, Bachir Chami nous livre une sorte d’itinéraire intime, du Liban à la France : il explore ses souvenirs d’enfance au mont Liban, ses relations avec ses parents, son rapport à la religion, sa découverte du chant. Et puis la guerre, l’exil, la nostalgie, les difficultés d’adaptation et l’intégration en France, terre de liberté et d’amour. A travers ce parcours d’individu partagé entre deux cultures, une réflexion sur l’identité et l’appartenance.
Bachir Chami est accompagné par Khalil Guerrow au violon, Bachar Dghalwi aux percussions et Houssem Debbabi au clavier oriental. Stéphanie Marco a assuré le montage de textes et la mise en scène. Le spectacle dure environ une heure.
Bachir Chami, chant
Bachir el Chami est né à Beyrouth Est, à Dbayeh et a vécu par la suite à Byblos. Issu d’une famille chrétienne maronite, il baigne dès sa petite enfance dans les chants sacrés en arabe ou en syriaque, des mélodies très anciennes qui remontent parfois au 4ème siècle. Assez rapidement il devient soliste à la chorale des jeunes, à l’école et à l’internat. Chanter pour lui est une sorte de voyage au loin, une évasion, une libération.
À 18 ans il entre dans l’ordre cistercien trappiste, où il découvre le chant grégorien, en Israël puis en France.
Sorti du monastère 10 ans plus tard, en 2005, il prend des cours de chant lyrique à Tours et continue de se perfectionner dans plusieurs conservatoires pendant une douzaine d’années. D’abord considéré comme ténor pour sa voix claire et brillante, il s’épanouit finalement en tant que baryton.
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