Inspirée par des écrits philosophiques qui dénoncent les mécanismes de la soumission, Maguy Marin explore dans sa nouvelle création les travers de l’âme humaine.
Artiste internationalement reconnue, Maguy Marin ausculte dans sa dernière création la servitude volontaire de l’être humain. De May B, œuvre majeure de la danse contemporaine créée en 1981, à Y aller voir de plus près, présenté il y a deux ans au Festival d’Avignon, la chorégraphe est de ces artistes qui n’ont de cesse d’ériger des passerelles entre la danse et le théâtre. Aujourd’hui, elle poursuit ses recherches sur un chemin artistique et philosophique pour questionner notre soumission à l’autorité, et l’extrême plasticité de nos opinions. Fidèle à sa manière de travailler au plateau l’écriture de ses spectacles, Maguy Marin s’empare d’un large panel d’œuvres documentaires et d’écrits, comme ceux de Jimmy Leipold ou d’Annie Le Brun, dont elle éprouve le sens sur scène. Sept danseurs et danseuses effectuent une recherche à partir des corps, des gestes et des sons. Ils jouent avec nos perceptions pour proposer une observation critique – non dénuée d’humour – de notre capacité à être influençables sans nous en rendre compte.
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