Rencontre d’artistes brésiliens et antillais, Corpos, pièce coproduite par le CCNT, interroge le « masculin » noir pour libérer la créativité humaine.
Corpos signe une rencontre sur une exploration commune : « la stigmatisation du corps noir, le corps comme outil politique ». Laboratoire porté par le guadeloupéen Hubert Petit-Phar et Augusto Soledade, chorégraphe originaire de Bahia, accompagnés de trois danseurs bahianais et d’un guadeloupéen, Corpos est né, pour Hubert Petit-Phar, du « désir d’échanger sur cette problématique de la représentation corporelle et sexuelle avec des artistes brésiliens » et d’approcher ainsi, au croisement de leurs cultures et leurs identités multiples, la singularité de leurs corps. En interrogeant le « masculin » noir, le travail commun de ces deux chorégraphes revisite le métissage culturel d’aujourd’hui entre îliens et continentaux, Antillais et Brésiliens. « Une manière de transformer les espaces contraints physiques, émotionnels et psychologiques, en une source d’inspiration et d’imagination, une occasion de libérer la créativité humaine » (Augusto Soledade).
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